5 mai 2022 4 05 /05 /mai /2022 15:25
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15 janvier 2022 6 15 /01 /janvier /2022 19:44
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13 décembre 2021 1 13 /12 /décembre /2021 11:14

Guillaume Bottazzi signe une œuvre d’art de 10 m de long afin de favoriser la bonne santé psychologique, physiologique, sociale et comportementale des habitants. Si le critique d’art Hans Belting annonce un changement de paradigme dans l’art, notre environnement connaît lui aussi des transformations profondes.

Une page de notre histoire se tourne vers un monde nouveau. Aujourd’hui, les œuvres d’art prennent place dans notre quotidien en animant les lieux de vie. Si l’approche environnementale de Guillaume Bottazzi caractérise ses créations, ces dernières relèvent également d’une approche qui favorise le bien-être des habitants. Ce tableau, réalisé pour la résidence L’Archipel à Alfortville, humanise les lieux et les rend uniques, tout en participant à la santé mentale des habitants. Ce tableau apporte une aide psychologique, physiologique, sociale et comportementale dans le quotidien. 

"Depuis 30 ans, Guillaume Bottazzi reconnu comme un pionnier de la neuroesthétique a signé plus de 100 œuvres dans des espaces publics" a écrit le journal Les Echos. Cela explique pourquoi le tableau de 10 m de long est le fruit d’une approche psychologique. Une étude des neuroscientifiques de l’Université de Vienne, Marcos Nadal et Helmut Leder, prouve que les œuvres de Guillaume Bottazzi participent au bien-être du regardeur. Elles tendent à diminuer l’anxiété et à activer les zones du plaisir. En 2019, l’OMS a publié un rapport basé sur 900 publications, démontre l’impact positif de l’art sur la santé. Une certaine forme d’art apporte une aide psychologique, physiologique, sociale et comportementale. D’autres formes permettent de réduire les peines et le stress, et influent sur notre cerveau. Elles nous rendent plus heureux, plus élégants, plus sains, et amplifient le potentiel humain. Elles peuvent procurer des solutions pour le bien-être et la santé.

En regardant un tableau, nous ressentons en effet des émotions et des sensations ; c’est en partie parce que certains types d’art provoquent des réactions chimiques dans notre cerveau. On peut donc considérer que ce tableau de Guillaume Bottazzi agit presque comme un « médicament », parce qu’il induit la sécrétion de dopamine chez l’observateur, ainsi que de sérotonine que l’on trouve dans les antidépresseurs. Il a en outre des effets sur la production de morphine endogène. Il a ainsi une incidence sur les hormones qui jouent un rôle essentiel dans notre organisme : la dopamine, par exemple, est impliquée dans la motricité, et c’est cette substance qui manque aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Un tableau agit par ailleurs directement sur la partie de notre cerveau qui gère l’élan vital, notre envie de vivre. Quant aux diabétiques, les œuvres permettent d’augmenter leurs taux de cortisol et de sérotonine. Quand nous regardons une œuvre d’art, notre cerveau fonctionne comme si nous étions réellement face à une personne, comme si nous lui parlions. Curieusement, les créations artistiques – qui ne sont pas des entités biologiques – sont perçues par notre cerveau de la même manière que s’il s’agissait d’êtres vivants. En assimilant l’art à des personnes, notre cerveau active les neurones miroirs liés aux circuits de l’empathie, ce qui explique qu’une œuvre puisse réconforter. L’art active aussi les circuits neuronaux du plaisir et de la récompense stimulant notre goût de vivre.

S.E

Bien-être : la neurologie et art

cf. L’art qui guérit, de Pierre Lemarquis (neurologue), 2020, éditions Hazan.

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