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Guillaume Bottazzi - 紀堯姆.波塔茲 - ギヨム・ボタジ - БОТТАЗЗИ
WELCOME TO THE POETIC WORLD OF GUILLAUME BOTTAZZI
Asia & Europe & USA & Russia
MORE THAN 100 ARTWORKS FOR PUBLIC SPACES
ordered by museums, cities, ministries, investors and collectors.
Cher Guillaume Bottazzi, c'est un plaisir de vous rencontrer. Je suis un étudiant universitaire japonais. Il y a plus de dix ans, j'ai fréquenté les écoles primaires de Sapporo. À l'époque, j'ai visité votre art à Miyanomori dans le cadre de ma classe. Il s'agissait encore d'un travail en cours, mais j'ai pu découvrir votre art directement auprès de vous. Cela m'a fait une telle impression que j'ai cherché sur Twitter et je vous ai trouvé.
A monumental sculpture in glass designed by Guillaume Bottazzi
Eventbrite - Domaine des Diamants Blancs presents A monumental sculpture in glass designed by Guillaume Bottazzi - Thursday, February 23, 2023 | Friday, February 24, 2023 at Avenue Winston ...
Guillaume Bottazzi - Je découvre l'art moderne
JE DECOUVRE L'ART MODERNE Avec l'artiste Guillaume Bottazzi est le premier livre qui explique les principaux mouvements de l'art moderne et contemporain aux enfants de 7 à 13 ans. Les enfants, comme
https://guillaume.bottazzi.org/project/je-decouvre-l-art-moderne-2/
Réinventer nos espaces de vie avec la neuro-esthétique sur TV Finance
Site officiel de Guillaume Bottazzi
Guillaume Bottazzi a signé plus de 100 œuvres d'art dans des espaces publics pour des musées, des villes, des ministères, des investisseurs et des collectionneurs.
Le philosophe Edmund Burke écrivait en 1757 que la beauté « est le plus souvent une qualité des corps qui agit mécaniquement sur l’esprit humain par l’intervention des sens ». Burke distinguait donc l’art du beau ; mais le beau et l’art ont été brutalement séparés par Marcel Duchamp, avec son urinoir (cf. Fontaine). Ainsi, tous les travaux artistiques, même intéressants, ne sont pas nécessairement liés à l’expérience du beau.
Le neurobiologiste Semir Zeki explique, lors de sa conférence « La neurobiologie de la beauté », qu’il n’y a pas de caractéristiques particulières pour définir le beau ; c’est pourquoi, lors de ses expériences sur le beau, il a ciblé des individus représentant différentes ethnies, différentes cultures et différentes éducations. Semir Zeki a exclu les initiés, comme les peintres ou musiciens, pour éviter que la connaissance du sujet n’influe sur la réponse. Son idée était de montrer des peintures et de faire écouter de la musique afin que chacun évalue le beau. Ensuite, il scannait les sujets et proposait à nouveau les mêmes œuvres, en surveillant cette fois l’activité du cerveau. Le flux du sang détecté par le scanner permet de voir l’activité et les zones sollicitées. Il a mené ces expériences à partir d’un tableau que la plupart des gens apprécient (mais pas tous) de Jean-Auguste-Dominique Ingres – La Grande Odalisque –, et d’une autre peinture que beaucoup de personnes (mais pas toutes) considèrent comme « moche », peinte par le fameux Lucian Freud – Un portraitiste sur le divan. Cette œuvre de Lucian Freud ne procure pas d’expérience de la beauté pour la plupart des sujets. En musique, une majorité a trouvé « belle » la Symphonie no 5 de Gustav Mahler, et beaucoup de sujets ont qualifié de « laide » une œuvre de György Ligeti.
En observant les stimulations de l’activité du cerveau, et surtout les aires actives quand les sujets vivent l’expérience du beau par le regard, on remarque qu’en addition des zones visuelles, le cortex orbitofrontal médian – la zone émotionnelle – est également actif.
Quant aux expériences esthétiques musicales, la zone orbitofrontale est très active. Il y a aussi une ère isolée qui se mobilise, et qui est toujours corollaire à l’expérience du beau. Il y a des caractéristiques qui définissent le beau, mais la réponse provient du cerveau et non pas des œuvres d’art. En reconnaissant le beau, il y a une forte activité dans la relation à l’œuvre : l’intensité de l’expérience est grande pour l’observateur.
Mais qu’en est-il pour la laideur ? Pour la laideur, l’observateur active des stimuli, mais différemment. L’amygdale est active, le cortex mobilise le moteur qui nous protège contre la laideur. La fonction essentielle de l’amygdale est de « décoder les stimuli qui pourraient être menaçants pour l’organisme ». Joseph LeDoux, directeur du centre pour les neurosciences de la peur et de l’anxiété (Center for the Neuroscience of Fear and Anxiety) à New York, illustre très bien l’action de ce circuit : « Un promeneur marche dans la nature et voit ce qu’il prend pour un serpent. La voie courte active une réponse instantanée de sursaut et de recul de frayeur. »
Nous disposons d’un filtre qui sélectionne le laid et le beau, et l’information est envoyée dans des régions différentes.
Semir Zeki affirme que le beau est désir et amour, et qu’il y a un lien miroir avec le beau. Quand les gens regardent une personne ou un objet qu’ils désirent, ils utilisent le même chemin que le beau. Il y a donc une zone commune de l’activité localisée dans le cortex orbitofrontal médian, et ces zones s’activent lorsque vous avez l’expérience du beau ; mais il arrive aussi qu’elles soient actives au moment où une personne regarde des individus qu’elle aime vraiment.
Si, pour l’observateur, le beau renforce son envie de vivre et sollicite une activité plus importante que le laid, cela implique que l’œuvre d’art doit stimuler nos désirs, l’amour et le beau. Dès lors, la portée d’une œuvre ne se mesure pas à partir d’elle-même, mais à partir des effets produits chez l’observateur.
Guillaume Bottazzi
Disponible en kiosque : Numéro hiver 2022 - 2023
Article de Aurélia Dejond Photographies - Corentin Van Den Branden